En ingénierie structurelle, les murs de soutènement, comme leur nom l’indique, jouent un rôle important dans le soutien du sol. De ce fait, sa qualité de construction dépend de la stabilité de votre terrain. Pour aménager un jardin en forme de pente, il peut être judicieux de bâtir un mur de soutènement avant de créer, de planter des végétaux ou des allées de jardin. Les murs de soutènement sont généralement construits en béton ou en pierre, mais le bois peut être envisagé. En bref, vous pouvez donner à vos articles réservés une esthétique différente.
Un mur de soutènement : à quoi ça sert ?
Qu’il soit en parpaings, en pierre, en gabions ou en bois, un mur de soutènement a la même utilité : retenir le sol du terrain, l’empêchant ainsi de s’affaisser, voire de s’effondrer. Le mur est construit en hauteur : c’est donc une structure apparente. Ainsi, vous apprécierez les matériaux qui s’offrent à vous, en passant par les gabions et les parpaings.
Les murs de soutènement aplanissent les terrains en pente. Les murs ajoutent de la hauteur au sol : la terre va remplir l’espace pour niveler l’ensemble. Ainsi, les murs de soutènement permettent d’éviter les jardins en terrasses quand ce type de configuration n’est pas nécessaire, ou de créer des terrasses en fonction de l’emplacement du mur.
Les murs de soutènement, par exemple, retiennent le sol meuble sur les bords du terrain afin que le sol ne soit pas emporté par la route en contrebas. Du muret de jardin au gros enrochement, le mur de soutènement peut prendre plusieurs aspects.
Ce mur permet de protéger contre les glissements de terrain et les éboulements. Son utilisation est limitée aux berges des rivières ou voies navigables et aux voies publiques. Pour créer plus d’espace dans leurs jardins pour les fleurs ou les arbres, les particuliers utilisent des murs de soutènement. Cliquez sur xlbtp.fr pour plus d’informations.
Les systèmes de contrôle la poussée de terre et d’eau
Lors de la construction d’appuis pour ponts, talus en bordure de route ou de digues en bordure de route, la notion de « poussée » revient toujours dans le calcul mur de soutènement. Car, le mur doit être suffisamment solide pour résister à la poussée hydrostatique et à la pression des terres. De plus, il doit être plus dense que sa charge d’exploitation pour éviter toutes sortes de dommages : affaissement de terrain, murs de soutènement fissurés, glissements de terrain, érosion des sols, déformation des murs et rupture de digue. La sélection et le développement de systèmes d’accompagnement permettent d’éviter ces conséquences catastrophiques. On distingue donc deux systèmes de soutènement, le mur autostable et le mur poids.
Le système de soutènement types mur poids
Ce type de mur de soutènement a une fondation profonde et une portée globale, maintenant la stabilité du terrain grâce à sa propre poussée. Souvent en pierre, c’est le type de mur de soutènement le plus cher, mais le plus facile à construire. Avec la même fonction qu’un pilier, le mur à contrepoids supporte le poids de la masse de la terre, et en ajoutant du volume, crée la pression puissante qu’il doit pouvoir supporter. D’où l’intérêt de calculer un mur de poids, en le rendant suffisamment épais et solide pour résister à la pression de la terre.
Généralement, cette poussée est très forte en bas de la butée, et il y a moins de compression à mesure que l’on monte plus haut. C’est pourquoi vous voyez des fondations toujours plus épaisses en bas et plus fines en haut. Les murs de soutènement sont construits en matériaux divers, gabions, moellons, pierres ou briques. Cette dernière demeure l’option la plus durable. Les murs de poids font partie de ces processus historiques qui remontent à l’Antiquité.
Le système de soutènement type mur autostable
Généralement en parpaings ou en béton armé, ils sont plus légers que les murs porteurs. Ce type de mur de soutènement est efficace par sa structure. Le mur a une grande section enterrée parallèle au sol et une section perpendiculaire au sol qui permet la rétention du remblai. Sa mise en œuvre est encore technique, mais à moindre coût. Les systèmes de soutènement des murs autoportants deviennent plus solides que les murs gravitaires, mais sont plus complexes à construire et reposent sur un équilibrage entre les charges et les supports.
L’avantage de cette façon de construction est son économie de matière. Car, le mur se stabilise par le poids de la pression des terres. Ce mécanisme est bien compris en regardant son intégrale sous la forme d’un T inversé. Un mur autoportant correctement érigé et soigneusement calculé résistera à tous durera longtemps et les aléas climatiques. Le cas échéant, il représenterait un danger potentiel et mettrait en péril la stabilité de la fondation qu’il est censé supporter. Il est clair que certaines structures mal conçues sont à l’origine de la flexion ou de la fissuration du mur de soutènement.